Je ne réponds pas directement aux questions pour deux raisons:
1). Si les réponses peuvent être données facilement par celles et ceux qui ont des convictions bien ancrées, elles sont plus difficiles à exprimer par celles et ceux qui, comme moi, ne sont pas toujours sûrs d'avoir raison. Comment puis-je séparer de façon binaire les activités dites "harmonieuses/ cohérentes" de celles qui seraient "superflues/ dangereuses/ incohérentes" ? Et cela sans confrontation et sans débat. Les gilets jaunes m'ont fait comprendre qu'une mesure qui me semblait "positive" pour le climat (taxer le carbone) était ressentie comme "nuisible" pour les fins de mois et inégalitaire.
2). Avant de définir "le monde d'après" par les activités qu'il conviendrait de supprimer/ mettre en veilleuse et celles qu'il conviendrait de développer/ inventer, il serait peut-être bon de travailler sur la façon de construire ce monde. C'est à dire sur cet espace que l'on appelle "politique" où les hommes retrouvent le "sens du commun" et situent leurs activités dans un monde de relations. C'est par la confrontation et l'action, la seule activité qui mette directement en rapport les hommes sans l'intermédiaire des objets ni de la matière, que nous pouvons construire un monde où la pluralité conditionne le rejet de tout pouvoir de domination.
FrançoisLacote